Entretien du patrimoine et de l’environnement
Au cours des 25 dernières années, ces aménagements ont connu deux périodes successives. De 1975 à 1990, les efforts ont surtout porté sur l’entretien et la protection du paysage : drainage des champs, entretien des fossés, replantation de la partie bocagère, plantation d’oyats. Depuis dix ans, les actions sont plutôt liées à la croissance de la fréquentation : renforcement des chemins et des descentes de plages, entretien des landes sèches, percements de coupe-feux.
Au début des années 2000, la SCI a accentué son effort sur l’amélioration du patrimoine bâti : homogénéisation des couvertures des maisons en ardoise, amélioration du confort souvent spartiate des habitations pour permettre une présence plus longue des habitants hors saison et mise en conformité de ces maisons, notamment en terme d’assainissement.
Dès 1968, la SCI s’est constituée en réserve volontaire, protection renforcée en 1973 par des accords avec l’Office national de la chasse.
En 1987, la SCI a passé une convention avec le Groupe ornithologique normand, chargé de faire le recensement des espèces protégées, notamment les oiseaux migrateurs.
En 2000, une convention tripartite à l’initiative de la SCI a permis de définir de manière précise les rôles et les tâches de chacun : l’Office national de la chasse prend les mesures de protection et assure la surveillance de la réserve ; le Groupement ornithologique normand effectue le recensement et assure le suivi ornithologique. Cette convention a été renforcée par un arrêté préfectoral de mars 2000, interdisant le débarquement sur les îlots ainsi que l’accès aux champs enclos de la Grande-Ile.